EVENEMENT
MARDI 4 FEVRIER 19H
L’AVENIR DE LA MÉMOIRE, DE L’ARGENTIQUE AU NUMÉRIQUE
Diane Baratier, 2013, 85'
Synopsis : Quand son père le cinéaste Jacques Baratier meurt, sa fille Diane découvre que l’un des trente films qu’il a réalisés est perdu et que certains sont en passe de disparaitre. Ce constat amène une réflexion sur la disparition du cinéma. L'Avenir de la mémoire aborde un passage. De l'alchimie aux mathématiques, de l'argentique au numérique. De nombreux témoignages proposent une réflexion sur les retombées politiques et économiques de ce transfert, si j'ose écrire, de cette "ingestion"... Diane Baratier compose un second niveau de lecture où certaines séquences justement accompagnées par la musique d' Alain Jomy (La Meilleure façon de marcher, L'Effrontée, La Petite voleuse) évoquent plus intimement, une douce lutte contre la disparition et l'oubli. Deux faits pouvant être intrinsèquement liés à la nécessité de conserver. Sylvie Morata
Avec le soutien de : La Cinémathèque Française, INA, CNC et la direction des Archives, SACD, SCAM, FICAM, Gaumont, Pathé, Lobster Films.
Interviennent dans le film :
Edgar MORIN, philosophe et sociologue. Néna BARATIER, mariée à Jacques Baratier en 1950, elle devient monteuse et très vite travaille aussi avec Jean-Daniel Pollet, Alexandre Astruc, Jean Rouch et Edgar Morin. Jean-Claude CARRIERE, écrivain, scénariste, conteur. Daniel BORENSTEIN, directeur du laboratoire des Archives françaises du film à Bois d’Arcy. Nicolas VANIER, réalisateur, écrivain, aventurier. Gwénolé BRUNEAU, responsable de Kodak France cinéma. Eric GUICHARD, directeur de la photographie. Laurent MANNONI, docteur en études cinématographiques et audiovisuelles, responsable de la collection des appareils à la Cinémathèque française. Monique KOUDRINE, responsable Kodak film France pendant 30 ans. Présidente de l’École Nationale Supérieur Louis Lumière. Jean-Pierre BEAUVIALA, inventeur, ingénieur, électronicien, passionné de cinéma, créateur de caméras et d'enregistreur sonore, fondateur d’Aäton. Jean MONOD, ethnologue, cinéaste, écrivain. Christian GUILLON, directeur de la photographie. André S. LABARTHE, réalisateur, critique, producteur et scénariste français. Arthur DREYFUS, écrivain, scénariste, réalisateur et journaliste. Béatrice DE PASTRE, directrice des collections aux Archives françaises du film à Bois d’Arcy. Christian LURIN, directeur du pôle de restauration chez Technicolor a travaillé chez Kodak puis chez Eclair.
La projection de L'avenir de la mémoire, de l'argentique au numérique à la Cinémathèque Gnidzaz est introduite par une soirée spéciale en présence de Diane BARATIER
au Cinéma Jean Renoir (Martigues).
MEMOIRE ET AVENIR
Samedi 1 février 17h00 à 21h00
PROJECTION DEBAT, APERITIF DINATOIRE, FILM
(TARIFS : 10 EUROS / ADHERENTS : 8 EUROS)
Cinéma Jean Renoir
CYCLE COLLECTION GNIDZAZ
MARDI 18 FEVRIER 19HLe film présenté par Sylvie Morata, Chargée de développement de la Cinémathèque sera suivi d'une discussion et d'un apéritif.
PARIS S'ÉVEILLE
Edouard Logereau, 1952, 25'
La capitale au petit matin. Retrouver pour certains, découvrir pour d'autres la ville de Paris dans les années 50. On ne peut qu'être émerveillé par ce court-métrage et pour cause...
La musique est du compositeur Yves Baudrier qui a entre autre travaillé avec René Clément, Jean Epstein ou encore Maurice Tourneur. Les images sont signées par Jean Boffety. Il était en son temps considéré comme l'un des meilleurs chefs opérateurs du cinéma français. Son image soignée, une certaine agilité dans les mouvements d'appareil, un souci d'inventer font de lui un professionnel apprécié de réalisateurs de renom comme Robert Enrico (Les grandes Gueules, 1965), Claude Lelouch (Edith et Marcel, 1983) ou Jacques Deray (Un papillon sur l'épaule, 1978). Il est le chef opérateur attitré de Claude Sautet à partir des Choses de la vie (1969).
Le texte est lu et chanté par Juliette Greco, chanteuse au timbre grave et sensuel. Interprète exceptionnelle des plus grands noms de la chanson française, Juliette Gréco demeure à jamais dans l'imaginaire collectif l'incarnation juvénile, mystérieuse et rebelle du Paris existentialiste de l'immédiat après-guerre - l'égérie troublante de l'âge d'or de Saint-Germain-des-Prés, l'archétype même de la femme moderne et indépendante.
La copie 16mm issue des collection de la Cinémathèque a été numérisée.
Le film est projeté avec l'aimable autorisation de Juliette Greco, que nous remercions.
CYCLE PATRIMOINE CINEMATOGRAPHIQUE
Federico Fellini
CIAO, FEDERICO
Gideon Bachmann, 1970, 60’
En 1969, Fellini tourne Satyricon. Adaptation du Satyricon de Pétrone, l'un des plus grands romans de l'Antiquité qui conte les pérégrinations de deux jeunes débauchés dans la Rome Antique. Dans le chaos, la démesure, la passion et l'acharnement. Tour à tour patron, séducteur, manipulateur ou génie, le maître est filmé au travail.
IL ETAIT UNE FOIS…LA DOLCE VITA
Antoine de Gaudemar, 2009, 52’
Antoine de Gaudemar est journaliste au journal Libération de 1971 à 1975. Il travaille ensuite à Antenne 2 puis pour les émissions littéraires de TF1. En parallèle, il collabore au magazine Lire. De retour à Libération en 1986, il devient directeur de la rédaction de 2002 à 2006. En 2007, il devient directeur éditorial du groupe d’édition Vilo et co-écrit plusieurs documentaires télévisés pour Un siècle d’écrivains (sur Patrick Modiano et Drieu La Rochelle) et Empreintes (sur Jean-Marie Le Clézio). Réalisateur d’Il était une fois… Le Mépris en 2008, il revient en 2009 avec Il était une fois… La Dolce Vita. Retour sur un phénomène du 7e art, témoin d'une époque et d'une société en pleine mutation.
LES ROSES NOIRES
Hélène Milano, 2010, 53’
Hélène Milano est comédienne, metteuse en scène de théâtre et réalisatrice. Les Roses noires est son troisième documentaire. Il a été sélectionné au Festival du Film d’éducation d’Evreux, au Festival de Films de Femmes de Créteil et au Festival du Film documentaire de Lussas. Le dispositif d’Hélène Milano est simple : faire parler des jeunes filles – une par une – de leur vie dans la « cité ». À cela suffisent une chaise, une table, un endroit au calme – et un travail de préparation et de mise en confiance certainement très considérable. Ce parti pris installe ce film « sur la banlieue » dans un rapport sobre à l’image, et cela est bienvenu. Les jeunes filles sont invitées à parler de leur rapport à la langue et aux garçons. De manière heureuse la parole est laissée à son déploiement, ses hésitations, ses errements, ses lapsus. Le film a des aspects de petit laboratoire anthropologique et offre une matière qui peut servir de point de départ pour toute sorte de réflexions linguistiques, sociologiques, ou d’« étude du genre » : sur l’usage des registres de langue, sur leur rôle dans la formation d’une identité collective – réelle ou fantasmée –, sur la manière dont le sexe et les questions de genre influencent l’usage et l’évolution du langage. Malgré la dureté des mots et des expériences qu’ils suggèrent, on ne trouvera pas une once de misérabilisme dans Les Roses noires, mais une écoute attentive et pudique, maintenant la distance qui sied. Critikat
Hélène Milano, 2010, 53’
Hélène Milano est comédienne, metteuse en scène de théâtre et réalisatrice. Les Roses noires est son troisième documentaire. Il a été sélectionné au Festival du Film d’éducation d’Evreux, au Festival de Films de Femmes de Créteil et au Festival du Film documentaire de Lussas. Le dispositif d’Hélène Milano est simple : faire parler des jeunes filles – une par une – de leur vie dans la « cité ». À cela suffisent une chaise, une table, un endroit au calme – et un travail de préparation et de mise en confiance certainement très considérable. Ce parti pris installe ce film « sur la banlieue » dans un rapport sobre à l’image, et cela est bienvenu. Les jeunes filles sont invitées à parler de leur rapport à la langue et aux garçons. De manière heureuse la parole est laissée à son déploiement, ses hésitations, ses errements, ses lapsus. Le film a des aspects de petit laboratoire anthropologique et offre une matière qui peut servir de point de départ pour toute sorte de réflexions linguistiques, sociologiques, ou d’« étude du genre » : sur l’usage des registres de langue, sur leur rôle dans la formation d’une identité collective – réelle ou fantasmée –, sur la manière dont le sexe et les questions de genre influencent l’usage et l’évolution du langage. Malgré la dureté des mots et des expériences qu’ils suggèrent, on ne trouvera pas une once de misérabilisme dans Les Roses noires, mais une écoute attentive et pudique, maintenant la distance qui sied. Critikat